Skip to main content

Jean-Baptiste Davaux

 

Jean-Baptiste Davaux (19 juillet 1742 à La Côte-Saint-André ; 2 février 1822 à Paris) est un violoniste et compositeur français.

Davaux naît dans une famille bourgeoise. Son père est Conseiller du Roy et receveur au grenier à sel. Il reçoit sa première éducation musicale de ses parents. Il commence le violon, outre la mandoline. En 1767, Davaux se rend à Paris, où rapidement, il acquiert une réputation de violoniste et de compositeur. Il reçoit un certain nombre de nominations publiques extra-musicales et après la Révolution, il occupe un poste officiel au ministère de la guerre1. Il reçoit ensuite pension et Légion d’honneur (28 septembre 1814) pour ses trente années de service. Il prend sa retraite en 1816. Il habite alors dans sa demeure des Yvelines et à moitié à Paris où il donne des concerts privés.

Les premières publications de Davaux datent de 1768, deux ariettes, Les charmes de la liberté et Le portrait de Climène (perdues toutes deux)1, auxquelles succèdent deux opéra-comiques présentés en 1785 et 1786 :Théodore, ou Le bonheur inattendu livret de B.-J. Marsollier des Vivetières, d’après une comédie de Hugh Kelly (False Delicacy) aujourd’hui perdu, et Cécilia, ou Les trois tuteurs sur un roman de Fanny Burney, dont subsistent des extraits.

Se considérant lui-même comme un « amateur », il était reconnu tant par le public que les critiques et considéré comme le symphoniste français le plus estimé des compositeurs français, excepté Gossec (3 symphonies publiées). Le Concert Spirituel entre 1773 et 1788 donne souvent ses œuvres et des virtuoses tels Capron,Devienne, Pierre Leduc et Giornovichi le jouent.

Ses partitions ont été publiées en Hollande, en Angleterre et en Allemagne – le plus souvent dans des éditions pirates – et ses quatuors à cordes sont joué aux États-Unis dès 1782 (New York Royal Gazette, 27 avril 1782).

En 1784 pour la publication de ses Trois symphonies à grand orchestre, op. 11 (1784), il développe sur la base des chronomètres Breguet un dispositif pour mesurer avec précision, trente ans avant le métronome de Maelzels. On trouve dans la presse de l’époque des compte-rendus : Journal de Paris (du 8 mai 1784) et dans Mercure de France (12 juin 1784).